25 février 2009
Présentation
De ville en ville sac en bandoulière, c'est en marchant sans véritable direction que Christopher Héry photographie celles et ceux qu'il
rencontre.
Ce n'est qu'après avoir fait la demande à l'autre, son modèle, qu'il cadre, prend une ou deux images, jamais davantage.
La pellicule est chère, il n'y a que trente-six poses, chaque personne a de l'importance.
Il faut toujours penser à la vue suivante, celle qu'il ne faut pas rater.
Regarder les hommes qui passent, ceux qui vivent.
Croiser une gamine et sa mère, prendre l'image d'un homme sans bras qui fait la manche,
attraper l'envol d'un enfant dans l'enfance, saisir des anges, voir coiffer dans la rue, s'apercevoir du voyage,
porter pour vivre, être face à une bagarre perpendiculaire,
revenir dans le ventre du monde en repensant aux pinces d'une fourmi géante.
Voilà comment Christopher Héry envisage l'image.
